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Après 50 ans d’extraction, le site de Saint-Denis Catus va évoluer en profondeur pour s’inscrire dans le futur.
Ci-dessous ces évolutions et leur planification dans le temps.
2012 : Premières ébauches du projet de renouvellement de carrière et de déviation de la VC1/VC2*
2014 à 2017 : Travail en concertation avec les communautés de communes du Grand Cahors et du Quercy Bouriane sur prescriptions techniques de la nouvelle voie communale
2021 : Accord de principe des municipalités de Saint-Denis Catus et Uzech sur le projet de déviation de la VC1/VC2*
2021 à 2022 : Actualisation de l’étude technique portant sur la rénovation de l’installation de traitement des granulats de Saint-Denis Catus
Juin 2022 : Dépôt en Préfecture du dossier de demande de renouvellement et d’extension de la carrière et de déviation de la VC1/VC2*Printemps 2024 : Enquête publique unique portant sur le renouvellement et l’extension de la carrière et sur la déviation de la VC1/VC2*
Eté 2024 : Obtention de l’arrêté préfectoral autorisant le renouvellement et l’extension de la carrière
Fin 2024 : Création de la nouvelle VC1/VC2*
2025 : Déclassement ancien tronçon VC1/VC2* et classement nouvelle section VC1/VC2, puis mise en service
2025 : Dépôt de la demande de permis de construire de la nouvelle installation de traitement des matériaux.
2025 - 2026 : Construction et mise en service de la nouvelle installation
2054 : Fin de l’autorisation préfectorale d’exploitation de la carrière
*VC1/VC2 : Voie communale N°1 (côté St-Denis Catus) et N°2 (côté Uzech)
L’extraction se déroulant actuellement sur deux carrières (Petiot/La Plaine/Pech-Gaillard et Sannegal), l’objectif du renouvellement est de joindre les deux zones pour exploiter complètement le gisement restant sous la VC1 et ainsi pérenniser la société pour les 30 années à venir.
L’exploitation de cette zone impose la déviation de la voie communale N°1/N°2 (cette même voie est nommée n°1 sur la commune de St-Denis Catus et n°2 sur la commune d’Uzech) au profit d’une nouvelle route qui se trouvera en dehors du périmètre carrière. Ce nouveau tracé offrira plus de sécurité pour les usagers puisque les traversées d’engins seront supprimées, la voie sera élargie par rapport à l’actuelle et deux zones de croisement seront créées. Le rallongement du nouveau tracé par rapport à l’ancien sera inférieur à 50m et les pentes ne dépasseront pas 7%.
Le plan ci-contre illustre le projet :
Le renouvellement et l’extension de la carrière s’accompagneront de méthodes plus modernes et plus écologiques pour l’extraction des matériaux. Des biocarburants seront notamment utilisés et les transferts de matériaux seront effectués par des convoyeurs à bandes, remplaçant certains engins de chantier.
Après obtention de l’autorisation préfectorale de renouvellement et d’extension de la carrière, l'autre l’objectif pour la société est de remplacer la totalité des installations de traitement.
De nouvelles installations de traitement des matériaux à la pointe de la technologie et de l’innovation ont ainsi été étudiées. Un système de recyclage des eaux de lavage entièrement automatisé grâce à des capteurs optiques sera notamment installé. Les installations seront intégralement couvertes et isolées, de manière à réduire encore les émissions sonores. Un chargement automatisé des camions sera également mis en place.
Ces modifications permettront notamment de réduire les consommations d’énergies (le bilan carbone d’une tonne produite sera réduit au maximum), d’améliorer la sécurité et les conditions de travail des salariés et de diminuer encore les nuisances pour les riverains.
Maintien des salariés et des emplois indirects générés localement (sous-traitants, restaurateurs, etc.).
Continuité des approvisionnements locaux en granulats roulés siliceux.
Préservation de la filière française du silicium face au risque que la Chine se retrouve en situation de monopole et impose ses prix.
Pérennisation des emplois sur le site avec possibilité de se projeter à long terme.
Amélioration des conditions de travail liée à l’investissement dans la modernisation de l’installation de traitement.(ergonomie optimisée, risques AT réduits,...)
Diminution des impacts liée à la modernisation de l’installation : bruit réduit, consommations énergétiques en baisse.
Suppression des impacts liés au transferts de matériaux par tombereaux le long de la voie SNCF, grâce à leur probable remplacement par des tapis de plaine (moins d’émissions de poussières et de rejets de CO2, diminution des émissions de bruit).
Amélioration de la sécurité sur la VC1, induite par l’élargissement de la chaussée sur la portion déviée et par la suppression des traversées d’engins.
